Techniques
1. Les TCO
J'ai cherché, pendant un certain temps, le
meilleur moyen de réaliser des TCO à la fois fonctionnels
et agréables à utiliser :
-
J'ai banni les éléments proposés
par les firmes de train miniature. Cela va du contacteur d'aiguille qui
se bloque ou dont les contacts internes se tordent et meurent au bout de
10 manipulations (genre Jouxxxxx) aux éléments assemblables
(genre Fleixxxxx) qui élèvent le prix de revient du TCO de
façon conséquente. Je ne parle même pas de l'ergonomie
ou de l'adaptabilité...
-
J'ai tenté la peinture, sur une plaque de stratifié.
Le résultat est d'un bon niveau mais les bavures demeurent et le
temps de masquage est relativement long.
-
Et je me suis mis à l'informatique, enfin plutôt
la bureautique. Désormais, j'utilise un logiciel pour tracer mon
TCO. C'est adaptatif, rapide et facile. Je n'ai pas d'outil informatique
très perfectionné et me sers donc d'Excel. Certes cela n'offre
pas la souplesse d'un logiciel de dessin, mais je pallie le manque de souplesse
par la facilité et la rapidité à dessiner des formes
simples.
Voici le
TCO de la gare de Létrade :
Les couleurs sont un peu "fun" mais cela amusera
certainement plus ma fille quand elle sera en age d'y jouer que le noir
et blanc. Mais cela reste une affaire de gout.
Le TCO de la
gare du Mont-Dore est en deux parties : Visualisation et PRS dans
la partie haute, actions dans la partie basse.
2. Le Cablâge :
Précepte Premier
: "Le fil monobrin, tu banniras"
Eh oui, car il est à l'origine de nombreux désagréments
: il se casse pour un rien et après on passe un temps fou à
trouver la panne et à réparer.
Précepte Second
: "Le repérage des fils, tu effectueras"
La meilleure façon de ne pas perdre son temps
dans les réparations ou pour les modifications de câblage
c'est de bien repérer les fils dès le début.
Pour les fortunés, il existe chez les marchands
d'articles électroniques, des chiffres en plastique qui s'enclipsent
sur les fils et que l'on positionnera aux deux extrémités
du fil.
Pour mon réseau, j'utilise les dominos en
masse (ce sont les connecteurs les moins chers), que je surmontent d'étiquette
donnant la référence du connecteur et le numéro du
fil. D'autre part, j'ai un cahier qui reprend l'ensemble des connecteurs,
les fils qui y aboutissent, le connecteur à l'autre extrémité
et la position sur la barrette.
Par exemple, voici la fiche du connecteur de la
carte de logique signalisation; c'est une barrette de dominos.
Les trois premières colonnes donnent le
numéro du plot, une désignation synthétique, la masse
éventuelle.
Les trois colonnes suivantes renseignent sur le
ou les destinations des fils partant du connecteur et un numéro
éventuel de fil.
2. un porte câble peu cher :
J'utilise tout simplement des gros trombones auxquels
je donne la forme que vous trouverez dans le dessin ci-dessous. Il ne reste
plus qu’à l’agrafer sous le réseau et à y faire passer
les câbles. Ces attaches présentent une certaine élasticité
et il est possible de modifier le câblage sans problème. On
trouve tout un échantillon de trombone : leur taille est choisie
en fonction du nombre de fil à soutenir.
Je trace d’abord au marqueur les chemins de câbles
sous la plate-forme. J’agrafe (en vert) ensuite mes supports tous les 30
à 50 centimètres et je passe mes fils (en rouge).